Lancement du Parcours Panafricain de Production (PPP)

Sélectionnés parmi 147 candidats, ils seront 31 productrices et 28 producteurs de 16 pays africains à partager l'aventure du PPP 2025. 

D'avril à novembre, 8 mois rythmés de 10 ateliers thématiques avec de grands producteurs africains et européens, complétés par 4 après-midi avec la journaliste emblématique de RFI, Catherine Ruelle, pour retracer l'histoire du cinéma africain depuis les Indépendances. Une formation de plus de 50 heures qui ambitionne de renforcer leurs connaissances sur tous les aspects de la production cinéma (le développement artistique, l'organisation des équipes, la levée de fonds, la coproduction, les contrats, etc.) mais aussi leur réseau et la capacité immédiate à entrer en partenariats entre eux-mêmes.

Les 59 lauréats reflètent la diversité du métier à travers le continent : si la moitié d'entre eux ont déjà créé leur société, certains sont encore étudiants ou assistants, d'autres ont plus de 50 productions à leur actif, emploient 20 personnes, voire siègent à l'Académie des Oscars à Hollywood après avoir remporté des prix majeurs dans les festivals internationaux. Agés de 22 à 52 ans (moyenne (34 ans), ils ont pour point commun la volonté d'évoluer à l'international (coproduction intra africaine et intercontinentale) et la modestie de vouloir encore apprendre (et de transmettre autour d'eux) : en 2 mots, “le courage et la générosité” qui étaient les 2 critères prioritaires du comité qui les a sélectionnés.

Parmi les 59, cinq auront accès à un programme renforcé (lire ici), comportant le Master exécutif de production cinéma de l'Ecole supérieure des arts visuels de Marrakech (ESAV), soit 10 ateliers de 3 jours avec des “pointures” de la production et de la distribution, et 4 mois d'immersion au Maroc (2 mois en stage dans les meilleures sociétés de la place, 2 mois en cours à l'ESAV, plus une participation au festival de Marrakech) : la Togolaise Florencia AMOUSSOU, la Centrafricaine Verdiane NDOUNGOUPOU, le RDCongolais Akaz MAMBA, la Congolaise Armel MBOUMBA, la Camerounaise Evodie NGUEYELI. Une priorité donnée à des pays jusqu'ici peu présents sur la scène internationale, qui traduit à la foi le bouillonnement créatif que l'on y constate et le besoin de professionnalisation qui y est sans doute plus fort que dans certains pays plus aguerris comme le Sénégal. Quatre femmes et un homme, signal de l'émergence d'une génération du grand rattrapage, dans une profession traditionnellement masculine.

Les 59 lauréats, par pays :

Les 10 formateurs :